Activités actuelles

Projet « SYNERDEV »
Rénovation des Hôpitaux du Nord Burundi
Le Partenariat Eurafricain et le Carrefour des acteurs sociaux
Distribution de boisson au Bénin
Recyclage des déchets au Bénin
• Petits projets suivis
L’AIPEO-Canada
Quelques uns des Partenariats

Projet « SYNERDEV »

Synerdev (Synergie du Développement) est un groupe d’intérêt économique (GIE) dont le président est Bernard Klein, contrôleur général chargé de la Coopération à EDF, administrateur de l’AIPEO.

Vers 1995, une mission conjointe du Ministère de la Coopération, de la RATP et du Comité Immigration Développement Sahel (IDS) se rendit au Mali ; alors est né le projet d’atelier-école de KAYES dans le cadre d’un partenariat avec l’Office de la main d’œuvre malien (actuellement, ANPE), avec le concours de deux experts de l’EDF, en relation étroite avec le vice-président malien du Comité Immigration Développement du Sahel, chargé des questions de formation. Le 1er mars 1996, à Vienne, au siège de l’ONUDI, Bernard Klein a fait valider le concept de Société de Services Décentralisés (SSD) par les trois ministres de l’énergie du Mali, de Mauritanie et du Sénégal. Deux Sociétés de Service Décentralisées ont été créées, au Mali, dans la zone d’émigration du fleuve Sénégal de KAYES (EDF-Total) et dans la zone cotonnière de KOUTIALA (EDF-Nuon). Bernard Klein a été le premier président de la filiale EDF-TOTAL en zone de KAYES de 1999 à 2001. Les successeurs ont des subventions de la Banque Mondiale à hauteur de 80 % des investissements pour un territoire représentant 100 000 à 120 000 habitants répartis en 28 villages. Les deux SSD fonctionnent aujourd’hui sur un mode réduit à la fourniture d’électricité pour l’éclairage public, l’éclairage intérieur, le branchement d’appareils de radio et de télévision.

Depuis plusieurs années, l’AIPEO soutient le concept de Société de Services au Développement (SSD nouvelle génération) développé par SYNERDEV pour les zones rurales des pays en développement, l’Afrique en particulier. Une Société de Services au Développement ne se limite pas à assurer les services de base, mais réunit les conditions du développement d’activités génératrices de revenus, permettant aux populations de payer ces services. SYNERDEV entend lancer une SSD de deuxième génération au Sénégal et en Mauritanie, en accord avec les autorités de ces pays, à partir de demandes exprimées par les communes.

Un projet transfrontalier est à l’étude. Il se situe sur les deux rives du fleuve Sénégal à partir de Diawara (Sénégal) et Sunko (Mauritanie) et pourrait s’étendre dans les trois pays arrosés par le Sénégal. À partir des services de base, électricité, eau, téléphone, Internet, il s’agit de développer l’agriculture irriguée, la pêche et l’élevage. Nous avons l’espoir que trois grandes multinationales de l’énergie interviendront sous trois modes différents :

  1. Le mode « business»,
  2. Le mode « bénévolat» avec implication du personnel à travers Aquassistance pour l’eau et Energy Assistance pour l’électricité.
  3. Le mode « mécénat » à travers diverses fondations de ces entreprises, dont certaines sont vouées à l’eau, l’électricité et l’environnement.

Des contacts sont pris avec les différents partenaires possibles, exigeant beaucoup de volonté et de patience ! La principale difficulté consiste à faire comprendre qu’il ne s’agit pas seulement d’électrification et de fourniture d’eau, mais qu’il faut une synergie avec les possibilités de développement local, l’agriculture, la pêche, l’élevage. Les grands organismes comme la Banque mondiale refusent d’aider les projets qui apparaissent avec plusieurs objectifs : il faudrait séparer l’eau de l’électricité, et séparer encore ces deux objectifs de ceux du développement. Or, l’originalité et l’intérêt des Sociétés de Service au Développement est précisément la synergie entre ces objectifs, en vue d’un vrai développement.

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Rénovation des Hôpitaux du Nord Burundi

La section belge de l’AIPEO a initié depuis longtemps la rénovation d’hôpitaux du Nord-Burundi. Par son intermédiaire, des études techniques ont été entreprises par Energy assistance.

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 Le Partenariat Eurafricain et le Carrefour des acteurs sociaux

La France avait créé un ministère dédié aux questions d’immigration et de codéveloppement. Le « codéveloppement » englobe toutes les actions impliquant des migrants et leurs pays d’origine (retour, investissement, expertise,…). Les élus locaux acceptaient volontiers de mettre des correspondants codéveloppement dans leurs communes. Joël Broquet gère un réseau de correspondants dans les communes (Villiers le Bel, Dammarie les Lys, Marseille…). Les Européens ne s’y intéressent que peu, alors que s’y impliquent les personnes originaires des pays du Sud.

Porté depuis 2002 par le Carrefour des Acteurs Sociaux dont Joël Broquet (CCI), administrateur de l’AIPEO, est président, le Partenariat Eurafricain tente de conserver l’esprit du codéveloppement, et s’enracine dans le constat d’une relation ancienne, originale et forte entre les deux continents, africain et européen. Le Carrefour des Acteurs Sociaux fédère les réflexions et les actions qui en procèdent dans différents pôle dont les principaux traitent des domaines suivants :

  •    – les collectivités locales et la formation des élus locaux ;
  •    – les questions européennes à travers la collaboration à l’Union Paneuropéenne ;
  •    – les relations eurafricaines sous l’égide du Partenariat Eurafricain ;
  •    – l’approche des diasporas en France ou en Europe ;
  •    – la francophonie ;
  •    – les enjeux propres aux banlieues françaises.

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Distribution de boisson au Bénin

Durabilis (http://durabilis.eu) est une Fondation doublée d’une SA. Deux types d’activité : des fruits et légumes du Sud vers le Nord, des boissons du Sud vers le Sud (et du riz au Sénégal pour les locaux). Il y a 2 200 employés et 2 500 petits ou moyens agriculteurs partenaires. Durabilis a des équipes de gestion et de consultants qui contrôlent et accompagnent ses partenaires, en laissant toute liberté au management local. Le financement doit être diversifié.

Huguette Guibbert, administrateur de l’AIPEO, a fait une étude au Bénin ; elle inaugure une implantation à Cotonou, d’où il est possible de rayonner dans tout le pays. Il y a eu au Bénin beaucoup de ventes d’eau en sachets ; l’eau était ensachée par quantité de petits entrepreneurs, dans des conditions d’hygiène douteuses. Huguette a commencé à distribuer des sachets parfaitement hygiéniques de boissons aromatisées, car il n’existe pas de concurrence sur ce créneau, d’abord en les important du Togo, puis, elle l’espère, rapidement, en autonomie. La vente de sachets de 50 cl. se faisait bien, avec des ventes en gros et en détail dans des magasins, des femmes qui vendent un peu partout dans le pays, des commerçants à qui elle fournit des glacières itinérantes ou fixes. Huguette a réuni une équipe béninoise, notamment grâce à la maire adjointe de Porto Novo qui est acquise au projet. Cependant, depuis juin 2018, la vente en sachets est interdite au Bénin ; il faut reprendre la prospection, avec la vente de bouteilles et l’espérance de pouvoir produire des bouteilles de 33 cl. dont le prix soit à la porté des plus modestes.

Pour réaliser la production sur place, le captage d’eau ne pose pas de problème. On trouvera facilement des lieux de stockage. Il reste à obtenir les autorisations et à tester la commercialisation. Aujourd’hui, l’étude de marché est terminée ; les produits sont en cours d’agrément par les autorité compétentes ; la commercialisation est commencée rapidement, avec des produits importés en attendant la production sur place.

Recyclage des déchets au Bénin

Depuis quelques années, Huguette a lancé le ramassage des sachets et sacs plastiques dans les écoles ou par des enfants des rues (à qui est donné un petit dédommagement). Ces plastiques sont recyclés en fabriquant des pavés (pavés de rue ou briquettes pour les salles de bains ou cuisines…).

En partenariat avec Africa Global Recycling, dont le fondateur est Edem d’Almeida, Huguette prépare une récupération plus importante des déchets, de leur recyclage et de leur importation sous forme compactée. Africa Global Recycling est décidé à une implantation au Bénin ; la zone franche de Cotonou pourrait accueillir ses installations.

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Petits projets suivis

L’Association internationale pour le Partenariat Entreprises ONG suit maints petits projets de partenariat pour promouvoir l’esprit entrepreneurial dans les pays en développement, en particulier :

– Liliane Kissimba (Dignity Life) s’est implantée dans une région où elle peut avoir des soutiens ; elle a déployé une formation hôtelière pour le Katanga (pôle touristique : safari, chutes d’eau, paysages magnifiques !).

– La Société Sunphora, fondée et animée par Nicole Lokembo, soutenue par l’AIPEO dès l’origine, poursuit, en R.D.C., le développement d’équipements photovoltaïques, dans le secteur privé. Le matériel est européen et il existe un service après-vente à Kinshasa. La vente et la distribution se font dans tout le « Bas-Congo » avec un camion.

– Au Togo, récolte de plantes médicinales. Ces plantes peuvent prendre la place de médicaments ; elles interviennent dans la fabrication d’huiles essentielles et de savon noir (dont les propriétés hygiéniques ont été démontrées par un professeur à l’université de Bordeaux) ; pour le moment, l’autofinancement est réalisé ; certaines huiles essentielles sont exportées et un financement sera demandé dès que les plantations auront été nettoyées.

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L’AIPEO-Canada

L’AIPEO-Canada est une section de l’AIPEO internationale ; elle s’est développée à l’initiative de notre président-fondateur, François de Tinguy, avec le père Jean-Roch Hardy et Benoît Songa. Elle déploie une intense activité que l’on retrouvera sur son site : http://www.aipeo.org/

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Partenariats

 L’AIPEO est membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Belgique, Afrique, Caraïbes Pacifique depuis de nombreuses années. Par l’intermédiaire de Christian Doat, de nombreuses actions de l’AIPEO reçoivent le soutien de cette Chambre de Commerce et d’Industrie.

 La Maison Africaine de Bruxelles, ONG belge, soutenue par la Coopération, qui héberge et réunit des étudiants africains fréquentant les Universités belges, souhaite aider les diplômés à trouver un emploi dans leurs pays d’origine, via des Entreprises européennes présentes dans ces pays ou souhaitant s’y implanter : l’AIPEO aide à l’introduire auprès des entreprises intéressées. Le colloque de Bruxelles en 2011 a été organisé en partenariat ; un nouveau colloque est envisagé pour le 29 avril 2016 sur le « Rôle des entreprises dans le partenariat Eurafricain ».

 Club des Managers Africains (CIMA) : Le président de l’AIPEO a rencontré le Président du CIMA, un club de managers africains qui organise des rencontres de managers et diffuse des informations (www.managers-africains.com). Ce club attribue des récompenses à des entrepreneurs africains qui ont réussi.

 La Fondation Durabilis, qui existe depuis 2002 grâce au mécénat d’un grand armateur belge spécialiste mondial du fret maritime en pétrole, gaz, ammoniac, a des activités en divers pays, dans des domaines essentiellement agro-alimentaires : distribution d’eau en sachets, culture du riz, des mangues et du stevia. Un projet de distribution d’eau et de boissons en sachet au Bénin est prévu en partenariat AIPEO-Durabilis (voir ci-dessus)

 Moneytrans est un concurrent de la Western Union : cette dernière coûte trop cher quand il s’agit de petits montants. Moneytrans est agréé par la Banque Nationale de Belgique, partenaire de la Bank of Africa, implantée partout en Europe. Ils souhaitent l’appui de l’AIPEO pour diffuser leur mode de fonctionnement ; en revanche, ils diffuseront nos informations dans leurs agences.

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