Gabrielle SPEITZ van ROSENBERG
Le Zonta International est un club service qui regroupe des femmes et des hommes
du monde entier exerçant des responsabilités professionnelles
qui souhaitent contribuer à l’amélioration du statut légal
politique et professionnel des femmes en investissant leur temps, leur énergie
et leur talents dans des projets de développement social et culturel.
Fondé en 1919 à Buffalo aux État Unis, le Zonta dot son
nom à un mot amérindien qui signifie « honnête et
fiable ».
Il réunit environ 38.000membres groupés en 1200 clubs dans 71
pays. Nous sommes membres de l’ ECOSOC, de l’UNESCO et de l’
OIT ainsi que du Conseil de l’Europe.
Le club de Bad Saikingen est situé sur la frontière Suisse Allemande
et a été fondé en 1986. Nous avons perçu très
tôt un service pas seulement dans notre région, mais aussi international
dans les régions du tiers-monde. Le club connaît les besoins essentiels
des femmes dans leur région. En Allemagne du sud, près du Rhin,
on est conscient de l’histoire du développement économique
grâce à l’énergie hydroélectrique provenant
du Rhin. Nous travaillons avec les club de l’Afrique de l’ouest,
surtout celui de Lomé afin de réaliser de l’anergie solaire
par des projets économiques.
L’énergie solaire permet de lutter contre la désertification
et la pauvreté des femmes rurales. Le club a construit une école
à Kara au nord du Togo en liaison avec l’ AFASA, association des
femmes pour l’alphabétisation, la santé et les activités
génératrices de revenus.
La maison que j’ai visitée au mois de mai est équipée
d’un four et d’un séchoir solaires.
Nous avons formé deux femmes pour la construction et l’utilisation
des fours solaires avec la collaboration des clubs de Lomé et d’autres
clubs. Maintenant on a besoin de trois grands fours, pour chaque villageois
pour faire les premières expériences dans les groupes. La construction
nécessite des fonds, des matériaux et certains outils.
Nous avons formé une autre petite entreprise à Lomé dirigé
par une femme, Mme ASSENA OUSSANA, et un homme, un ingénieur qui a étudié
à en Suisse et en Allemagne.
Cette entreprise pratique l’aviculture. L’ingénieur travaille
avec GLOBOSAL, une association enregistrée en Suisse qui a beaucoup d’expérience
dans l’énergie solaire depuis 30 ans. Un ingénieur de Bâle,
Mr MULLER a construit les premiers fours. Nous avons aussi travaillé
avec une organisation très connue, l’ UNICEF en Mauritanie à
Nouakchott et dans des petits villages près du Sénégal.
L’ UNICEF a constaté que le projet des fours solaires est très
efficace. On travaille ensemble depuis quatre ans. Nous avons d’autres
projets au Ghana et au Burkina où nous avons visité la conférence
du district 18. Ce sont les clubs de l’Afrique de l’ouest. nous
avons montré les fours solaires et y avons fait cuire un agneau ! De
nombreux clubs ont fait part de leur intention de créer dans leur pays
de petites entreprises.
« « « note pour l’auteur . ce serait intéressant que vous intégriez à votre communication, en vue de la publication, les diapositives que vous avez présentées. Signé Pierre DECHEIX qui a dépouillé les cassettes » » » »
Christian DOAT .- Quelle est la production des fours solaires, quels sont les produits que les personnes peuvent vendre ?
Gabrielle SPEITZ van ROSENBERG .- Les fours solaires peuvent
servir à faire la cuisine et à cuire du pain à vendre dans
la rue.
François de TINGUY .- Une organisation féminine du Cameroun a présenté à l’UNESCO des fours solaires qu’on pouvait construire uniquement avec la terre qu’on trouvait sur place. Ils permettaient de faire bouillir de l’eau pour avoir de l’eau potable.
Amor SASSI.- On dit souvent que l’énergie solaire
est très onéreuse. On s’aperçoit, par les exemples
cités que les fours solaires peuvent être utilisés dans
les pays en voie de développement
Pierre LAMBERT.- Je travaille au Burkina Fasso dans le secteur des énergies renouvelables. Le village de Barsalogo veut électrifier autour du marché au profit des artisans. Je suis retourné au moteur sterling qui a besoin d’eau chaude pour tourner et celle-ci est obtenue à l’aide de paraboles solaires. Il serait intéressant de confronter nos expériences.
Yves DEBAILLE .- Mme SPEITZ pourrait se renseigner à l’ Académie d’outre-mer de Belgique qui utilisait des fours solaires pour cuire des briques à partir de la terre du pays.
Gérard SAUNIER.- Avant de se lancer dans des projets,
les ONG feraient bien de se renseigner sur ce qui a été fait dans
les différents domaines depuis trente ans.
L’électricité à partir du solaire thermique est trop
complexe, trop compliquée et ne s’adapte pas aux conditions locales.
Le moteur sterling comporte des soudures, des tubes et est compliqué
; il ne marche pas bien. Le photo voltaïque est plus cher que le thermique
mais il est fiable. Les fours solaires fonctionnent très bien entre 11h
du matin et 3 heures de l’après midi. Ce n’est pas la tradition
en Afrique de faire la cuisine à ces heures là. Les femmes sont
dans les champs.