AIPEO CanAda
LA DIASPORA CONGOLAISE ET LE MILIEU UNIVERSITAIRE CONGOLAIS
VERS UNE ACTION CONCRETE
Entrepreneuriat stratégique pour la création des richesses et de l’emploi
1. Pourquoi le milieu universitaire?
2. Comment ?
3. Dans quel domaine?
3. Par qui ?
4. Avec qui?
On ne nait pas entrepreneur on le devient, tout est question de vision, de détermination et de pragmatisme
Quand on veut, on peut
1 Pourquoi le milieu universitaire?
Le secteur de l’éducation est un de ceux qui se retrouve dans une situation particulièrement déplorable et catastrophique.
L’explosion démographique des 30 dernières années (de 28 millions d’habitants en 1979 à plus de 62 millions en 2009) se traduit par une surpopulation des établissements d’enseignement qui ont souvent encore presque tous les mêmes capacités d’accueil que dans les années 70 voire 60.
Pour palier à cette problématique, nous avons assisté à la création de plusieurs autres institutions universitaires. Ces institutions sont devenues de sources des ressources humaines pour des entreprises inexistantes. Par conséquent, le taux de chômage se trouve à être très élevé chez les jeunes finissants congolais.
Ce constat justifie largement le fait que le secteur de l’enseignement universitaire doit envisager sérieusement d’adopter une approche novatrice dans son mode de fonctionnement qui lui garantirait une stratégie d’autofinancement, une modernisation de ses infrastructures et lui permettrait de jouer un rôle réel dans le développement global et durable du pays.
Cette voie novatrice pourrait se concrétiser si les Universités acceptent d’assumer pleinement un véritable rôle d’opérateur économique, en tant qu’incubateurs d’initiatives entrepreneuriales, fournisseurs de biens et de services, contributeurs dans la construction des infrastructures (ex. télécommunications) et dispensateurs de formations académiques.
AIPEO Canada de par sa mission, encourage le développement, la prise en mains de la jeunesse par la création d’entreprises en partenariat avec les ONG et les entreprises occidentales et locales.
Comment ?
Faire des universités des incubateurs d’entreprises pour les étudiants par les étudiants avec la participation du patronat congolais (les gens d’affaires) du gouvernement (programmes pour jeunes, contrats pour ces entreprises en incubation, allégement fiscal), et surtout avec la participation de la diaspora congolaise de par le monde .
Dans quel domaine ?
Dans un premier temps, nous allons cibler les domaines de la télécommunication et de l’agro-alimentaire.
Ces deux domaines nous permettront de couvrir une grande partie de domaines d’enseignements universitaires congolais. Une particularité de ce choix est le maillage entre le milieu urbain et le milieu rural, le monde des affaires et le monde académique, la dimension entrepreneuriale et la dimension académique et finalement la création d’emploi et la création d’entreprises dans un contexte de développement durable et de la mondialisation. La combinaison pourra être du type; production agricole – vente des produits agricoles, transformation des produits agricoles -vente des produits dérivés pour le marché local et si possible pour le marché international.
Par qui et avec qui?
Une telle stratégie économique nécessite la participation de tous les acteurs ayant le souci de la création d’emploi des jeunes et du développement socio-économique de la jeunesse congolaise et par défaut des familles congolaises. Il appert que les acteurs principaux soient dans un premier temps, les étudiants et les universités congolaises et viennent ensuite, le gouvernement congolais, les investisseurs congolais, la diaspora congolaise et finalement, des partenaires occidentaux.
Bio en bref
M. Benoît Songa
Directeur général Centre R.I.R.E.
2000 et AIPEO Canada
Ingénieur de formation et gestionnaire, Benoît Songa fonde en 1996 le Centre R.I.R.E. 2000 dont il est le directeur et assure aussi la direction de AIPEO Canada depuis 1996. Il est détenteur d’une Licence en mathématiques-physique de l’ISP Bukavu (RDC), d’un diplôme de génie en électrotechnique et d’un diplôme de deuxième cycle de génie industriel de l’Université Laval de Québec (Canada). Dans son pays d’adoption, il est actif dans le milieu académique et des affaires. Il accompagne des immigrants hautement scolarisés dans leur intégration économique par le biais d’une démarche entrepreneuriale. Avec AIPEO Canada, en partenariat avec le diocèse de Ziguinchor , il a implanté un Centre Entrepreneurial au Sénégal dans la région de la Casamance. Défenseur de la cause de la diversité culturelle, son engagement lui a valu différents prix et reconnaissances dont le prix Anne-Greenup pour la lutte contre le racisme et la promotion de la participation civique, ensuite il est nommé lauréat de Québec par le quotidien Le Soleil et il reçoit le prix Olivier-Lejeune soulignant sa contribution à l’intégration des membres de la communauté noire à Québec.